Entretien avec Etienne, ingénieur modélisation en mission chez ArcelorMittal
1. Quel est ton parcours ?
Après un Bac S j’ai enchainé par les classes préparatoires intégrées du réseau d’écoles d’ingénieur Polytech (2 ans), sur leur site de Nice-Sophia. Etant attiré par les mathématiques et leurs applications, je suis resté, pour mon cycle ingénieur (3 ans) au sein de cette antenne du réseau Polytech où est dispensée une formation intitulée « Mathématiques Appliquées et Modélisation ». J’y ai choisi une spécialisation en « Ingénierie Numérique », qui est tournée vers les métiers de la simulation numérique à destination des entreprises à technologies de pointe (aéronautique, nucléaires, matériaux, etc.).
Lors de mon parcours à Polytech, j’ai eu l’occasion de faire un semestre d’études ERASMUS à Copenhague, en ingénierie mécanique, ainsi que trois stages en entreprise.
Une fois ingénieur diplômé, j’ai décidé de conclure par un mastère spécialisé (1 an donc) des Mines ParisTech, accès sur le domaine de la mise en forme des matériaux et les applications en modélisation numérique qui y sont associées. Dans le cadre de ce diplôme, j’ai travaillé sur un projet industriel en partenariat avec la société Snecma (SAFRAN).
2. Quel est ton métier ?
Mon parcours me procure un profil au spectre assez large, porté à la fois sur les mathématiques appliquées (notamment la simulation numérique), sur les matériaux et sur l’algorithmique et la programmation. J’ai de plus eu la chance de travailler à la fois sur des projets industriels en bureau d’études ainsi que sur des projets orientés vers la recherche appliquée.
Correspondent à mes compétences les postes de type ingénieur calcul, ingénieur matériaux ou encore tout poste à coloration mathématiques appliquées (recherche opérationnelle, optimisation, statistiques, etc.).
3. En quoi consiste ta mission au sein d’ArcelorMittal ?
Chez ArcelorMittal, je suis sur un poste de recherche opérationnelle. L’équipe dont je fais partie est chargée de développer des outils de simulation et des modèles à fonction support pour les lignes des circuits logistiques de production et de transports de l’acier ArcelorMittal, Atlantique et Lorrain (AMAL). Les projets dont j’ai la charge sont donc tournés vers l’optimisation de modèles d’automatisation des machines utilisées dans les usines. La conception de ces modèles fait appel aux mathématiques appliquées (optimisation) et leur implémentation nécessite des compétences en algorithmique et programmation. Point important : il avait envisagé avec Amanora Technologies dès la signature de mon contrat que si tout se passait bien, ArcelorMittal me proposerait un CDI au bout de 6 mois.
4. Peux-tu me décrire une semaine type ?
Dans notre équipe, une grande partie du lundi matin est consacrée à une réunion commune. Lors de celle-ci, le responsable du service d’ArcelorMittal fait tout d’abord redescendre les informations provenant de tout AMAL (accidents, productivité des sites, événements sur les lignes de production, etc.). Ensuite, nous faisons un point sur l’avancement des tâches diverses assignées à chacun qui ne sont pas en rapport direct avec les projets (qui sont eux abordés en direct avec le manager lors de meetings réguliers). Enfin, un temps de discussion est organisé pour pouvoir éventuellement proposer de nouveaux sujets de réflexions pour l’équipe.
Le reste des jours ne répond évidemment pas à un schéma établi, mais est rythmé par les impératifs liés aux projets propres à chacun. Les réunions peuvent par exemple occasionner des déplacements sur le site ou encore, mais plus rarement, des excursions plus conséquentes vers les autres sites d’AMAL.
Nous avons de plus l’habitude de déjeuner en groupe le midi, et de prendre un moment chaque matin dans notre « salle de convivialité » pour partager ensemble un café avant de débuter notre journée de travail.
5. Que penses-tu du management d’Amanora Technologies, es-tu bien intégré sur le site de ta mission ?
l y a une sincère volonté d’accompagnement personnalisé dans le management chez Amanora. Tout a été mis efficacement en œuvre pour que je me sente épaulé et que je puisse être opérationnel immédiatement sur le site de ma mission. De plus, une fois sur place, il y a eu un suivi régulier de la part d’Amanora pour s’assurer de la bonne marche du projet et de la réussite de mon intégration. En résumé, je me suis senti pris en compte de manière individuelle, avec mes problématiques propres dues à ma situation (déménagement de Nice à Dunkerque dans des délais courts, location de véhicule, etc.).
Lors d’un entretien à Avignon, sur mon chemin pour Dunkerque, j’ai été formé à la sécurité et briefé sur la culture d’entreprise d’ArcelorMittal.
6. Si tu devais décrire en 3 mots Amanora aux futurs candidats quels seraient-ils et si tu devais aider les jeunes ingénieurs à se projeter pour ce poste que leur dirais-tu pour les inciter à nous rejoindre, quels seraient les atouts en gros de travailler là-haut et dans cette boîte, etc. ?
Proximité : pour le contact privilégié lié entre Amanora et ses ingénieurs
Convivialité : car tous les contacts que j’ai pu avoir avec Amanora se sont toujours déroulés dans la simplicité (mais un professionnalisme constant)
Projet : car Amanora compte pour clients des sociétés qui permettent de participer à des projets variés et d’envergure
Tout d’abord, le fait de travailler au sein d’un grand groupe comme un avantage, à la fois sur le plan des projets, sur celui des perspectives professionnelles, ou encore du point de vue de l’expérience que cela peut apporter.
De plus, l’équipe à laquelle je suis intégré cultive une ambiance de travail louée par tous ses membres, entres lesquels existe une complicité qui va au-delà des relations professionnelles. Il y a une vraie synergie de groupe qui permet de faire avancer le service, qui par ailleurs ne cesse de croître depuis quelques mois.
Enfin, étant originaire de Nice, on m’avait prédit le pire quand j’ai évoqué mon déménagement dans le Nord. Force est de constater que cette région possède plus d’atouts qu’on ne veut bien lui attribuer (un carrefour européen Belgique-Angleterre-Paris notamment). La météo n’est bien évidemment pas la plus clémente qui soit. Mais Dunkerque est une ville où il fait bon vivre d’une part, et d’autre part, il est tout aussi envisageable de se loger à Lille (environ 45-50 minutes de trajet ; nous sommes quatre à ce jour à avoir choisi cette option) qui est une très belle ville, jeune, extrêmement vivante et riche culturellement.
Le mot de Jean-Marc Brum
Etienne a été recruté en CDI par ArcelorMittal, même un peu plus vite que prévu. Nous sommes très heureux d’avoir permis à Etienne de mettre le pied à l’étrier et d’avoir satisfait notre client. Nul doute qu’Etienne nous appellera de temps en temps pour nous informer de nouveaux projets et d’opportunités chez ArcelorMittal. Je reste aussi à sa disposition pour tout conseil, fort de mon expérience de 18 ans dans ce groupe.